Jésus, Pâques et la résurrection

Je me rappelle d’avoir lu un ouvrage au cours des années ’80 qui s’appelait «Jésus a vécu au Cachemire». Ce livre est épuisé. Je vous résume. On y définit bien le caractère musclé de Jésus qui était sans aucun doute un homme de foi et de Dieu, mais qui était aussi un homme politique. Il revendiquait la liberté pour tous et condamnait les abus de pouvoir des classes dominantes. Il ne se gênait pas pour participer ou appuyer les mouvements rebelles et voulait établir une nouvelle philosophie. Bouddha l’avait fait avant lui pour contrer les rites et la rigidité de l’hindouisme.

Après sa résurrection qui a véritablement eu lieu dans le physique, Jésus a quitté Israël pour se rendre en Asie. Certains disent qu’il s’est d’abord rendu dans le sud de la France (Ste-Marie-de-la-mer), où il a eu des enfants avec Marie-Madeleine. On doit à l’un de ceux-ci l’origine d’une lignée des rois de France, les Mérovingiens.

Plus tard, il se rendit en Inde où il devint le conseiller politique de quelques régents. L’Inde était alors composée de plusieurs petits royaumes non-unifiés. Par la suite, il se rendit au Cachemire où il eut des enfants. Il y mena une vie plus tranquille, plus méditative, mais il s’est investi jusqu’à la fin de ses jours dans la politique de son milieu. Il était animé par un grand idéal d’égalité et de fraternité.

La spiritualité était une chose qui devait se vivre au quotidien, dans le geste incarné et l’attention à l’autre. Il s’est éteint à Srinagar à l’âge de 117 ans. Il existe un tombeau qui l’atteste, qu’on peut toujours visiter, et où se produisent des guérisons miraculeuses.

Contrairement à ce qu’on serait porté à penser, ce n’est pas d’hier qu’on parle de la présence de Jésus au Cachemire, pour tenter d’expliquer les similitudes qui existent entre le bouddhisme et le christianisme. Certains avancent qu’entre l’âge de 12 et 30 ans, période où Jésus est peu mentionné dans les Évangiles, le Christ aurait séjourné au Cachemire pour s’imprégner de l’enseignement de Bouddha et de ses disciples.

Comme il est dommage que les religions chrétiennes, plutôt doloristes, mettent un tel accent sur les jours sombres de souffrance et de deuil qui précèdent la célébration pascale. Pour être crédible, Jésus, qui voulait témoigner de l’illusion de la mort, ne devait-il pas commencer par mourir, avant de vaincre la mort.

La résurrection du corps physique va à l’encontre du principe de la réincarnation. La résurrection des morts n’aura donc pas lieu heureusement. Cependant la vie se poursuit après la mort du corps physique. Aussi longtemps que nous aurons à nous améliorer pour atteindre notre état de bien-être d’origine, nous nous réincarnerons.

La fête de Pâques est présidée par l’archange Raphaël. Il apporte le rayon vert. Il est l’archange de la Vérité, de la Guérison et des Sciences. Il est aussi l’archange purificateur de l’air. Sa saison est le printemps. Le printemps est célébré par la liaison avec l’élément de l’air. Il est le gardien de la deuxième lettre du nom de Dieu. L’archange Raphaël est l’amour qui unit les mondes, par le souffle de l’air et de la vie. Il est rattaché au point de croix cardinal de l’est. C’est pourquoi nous pouvons recommencer à pratiquer l’exercice du lever du jour.

Il est l’archange de l’immortalité. Tous ceux qui cherchent le véritable sens de la vérité sont inspirés par l’archange Raphaël. Se relier à l’archange Raphaël, c’est se relier aux forces de la nature qui renaît à la vie, c’est se préparer à accueillir la nouvelle vie qui fleurit en nous.

Par la pratique de la méditation et du mouvement de la paneurythmie et des chants, on nourrit notre corps de lumière. À la fête de Pâques nous retrouvons enfin un temps plus clément pour nous ressourcer et nous régénérer dans la nature. C’est l’archange Raphaël qui éveille toutes ces forces endormies. Au printemps nous retrouvons enfin avec joie nos activités extérieures grâce à sa présence.

L’archange Raphaël nous donne l’opportunité de retrouver le chemin de la floraison et de poursuivre l’édification de notre corps de lumière, notre corps d’immortalité. C’est par ce corps de lumière que nous pourrons poursuivre notre évolution en tant que créateur dans les mondes divins.

L’immortalité promise correspond à ce corps de lumière que nous sommes en train de créer ensemble sur terre. Chaque activité spirituelle (méditation, prière, chants sacrés, etc) que nous entreprenons contribue à le créer.

L’archange Raphaël travaille avec le rayon émeraude pour notre équilibre, notre guérison et notre abondance. Il est en charge de la guérison de la terre et de ses habitants. C’est l’ange de la guérison qui veille sur toute l’humanité. Son nom signifie «Guérisseur Divin» ou «Dieu Guérisseur».

Chaque saison est régie par une influence avec laquelle nous pouvons entreprendre un travail. Selon la science initiatique, des anges sont envoyés à chaque saison pour amorcer un travail. À l’équinoxe d’automne, nous travaillons avec l’archange Mikaël, au solstice d’hiver avec l’archange Gabriel, et à l’équinoxe du printemps nous travaillons avec l’archange Raphaël qui nous guidera vers la prochaine saison, au solstice d’été, qui est régie par l’archange Uriel.

Nous sommes liés aux quatre points cardinaux. À travers chaque saison nous pouvons capter et utiliser leurs énergies. Le sud correspond à l’archange Uriel, force de résurrection au printemps. Le nord, l’archange Gabriel, travail de métamorphose grâce au feu de l’amour divin, l’été. L’ouest, l’archange Mikhaël, force de dégagement et de discernement à l’automne. Le nord, l’archange Gabriel, réalisation et cristallisation de nos vœux les plus purs, l’hiver.

Chaque fois que nous traversons une saison nous travaillons avec une énergie nouvelle. Si nous arrivons à le faire consciemment, nous verrons très rapidement de grands changements s’effectuer en nous. Lorsqu’arrive enfin le printemps, nous reprenons nos activités dans la nature. Selon les enseignements, le travail de l’archange Raphaël est de redonner la vie aux courants telluriques et cosmiques qui apportent toutes les forces nécessaires à notre travail de régénération.

Nous pouvons recommencer à faire les levers du soleil à partir du 21  mars à l’arrivée du printemps. Aussi, danser à l’extérieur ensemble la paneurythmie, une danse sacrée pour capter les forces de la nature. Au printemps  nous travaillons à la renaissance de la vie en nous et qui nous entoure. Nous allons puiser les forces que nous avons besoin pour poursuivre notre idéal. La vie reprend son cours et plus notre idéal sera clair, plus nous nous sentirons régénérés par l’arrivée de ce renouveau, cette vie qui a le pouvoir de tout amplifier en nous.

Tout est rythme dans l’univers, et l’être humain appartient à cet ordre cosmique. Tous nos pouvoirs biologique et psychique obéissent à un rythme. Par notre façon de penser et de vivre, et par nos actes nous évoluons et lorsque nous dansons, nous accélérons notre croissance et notre évolution. Nous nous relions à l’univers par cette danse d’ordre cosmique.

En dansant la paneurythmie au printemps, nous avons le pouvoir de nous mettre au diapason de l’univers dans lequel nous vivons, mais aussi de régénérer chacune de nos cellules par un simple geste de souplesse et de douceur.

Tous les exercices que nous pratiquons ont pour but de créer en nous une harmonie. Cela nous permet non seulement d’entrer en contact avec un état de paix, mais aussi d’amplifier notre pouvoir d’action. Nous développons ainsi notre volonté qui nous donne notre plein pouvoir de progression.

Lorsque nous dansons, la sagesse divine doit pouvoir s’exprimer dans nos pensées, l’amour divin se répandre dans nos sentiments, la volonté divine se manifester dans nos actes. Lorsque nous dansons la paneurythmie, si nous en sommes conscients nous récitons une prière.

ReNée, Interprète Interstellaire